Description et culture de la Vallisneria Aethiopica
29 novembre 2010La vallisnérie Vallisneria Aethiopica a été décrite deux fois dans l’histoire des plantes, mais c’est la deuxième proposition de l’autrichien Eduard Fenzl (1808-1879) qui sera retenue dans la publication Sitzungsberichte der Kaiserlichen Akademie der Wissenschaften. Mathematisch-naturwissenschaftliche Classe. Abteilung I en février 1865. C’est ce même auteur auquel on attribuait une première description (invalidée par ce même Fenzl) dans le Flora, oder (Allgemeine) Botanischer Zeitung. Regensberg, Jena en mai 1844.

Vallisneria Aethiopica
On se reportera à cette photo pour se faire une idée du biotope de vie de la Vallisneria Aethiopica. Le nom d’espèce transpose l’origine géographique à l’Éthiopie et, accessoirement, le Soudan actuel. L’holotype de la description de 1865 avec des plants du Nord-Afrique tropicale est exprimé ainsi : « in Nilo albo ad insulam Mahabali, in territorio Aethiopum Schiluk« , c’est à dire en territoire Schiluk dans la péninsule de Mahabali, du grand lac africain Tanganyika.
En raison de l’origine très particulière de la plante, on observera quelques précautions pour sa maintenance : eau basique impérative, eau dure à très dure et même un peu salée.
La Vallisneria Aethiopica vie dans son milieu naturel: le lac Tanganyika
Le milieu d’implantation de la Vallisneria Aethiopica est systématiquement turbide, l’eau est chargée en sédiment dans des zones où le courant (malgré que ce soit un lac) existe d’une manière sensible.